La peinture chinoise

Nous appelons peinture chinoise l’art pictural traditionnel exercé en Chine depuis plus de mille ans. Ses racines prennent source dans un mode de pensée original beaucoup plus ancien qui met l’accent sur l’unicité de l’homme et du cosmos et le dynamisme ininterrompu au sein même de cet univers. Plus que la représentation d’une forme, la peinture chinoise recherche à exprimer l’âme (principe de vie), le mouvement interne des êtres.

D’une manière générale, la peinture chinoise est composée d’un ou plusieurs poèmes, de calligraphies, d’une image peinte et du sceau de l’artiste.

Les paysages, les personnages ainsi que les fleurs et oiseaux sont les trois thèmes préférés des peintres chinois. Cela implique une étude approfondie des plantes et des fleurs selon les quatre saisons et celle de la physionomie des oiseaux, des insectes, des poissons et des mammifères. Il faut aussi développer son sens de l’observation en gardant à l’esprit le mode de pensée traditionnel pour voir le dynamisme à travers un paysage apparemment statique.

Traditionnellement, on utilise une encre en forme de bâtonnets solides. Avant de peindre ou de calligraphier, on le frotte sur une pierre à encre avec un peu d’eau. On peut obtenir différentes densités en frottant plus ou moins longtemps. La pierre à encre doit être munie d’un couvercle pour éviter que l’encre ne sèche lorsqu’on ne l’utilise pas.

Aujourd’hui, on utilise de très bonnes encres noires en petit bidon pour la calligraphie et des tubes de peinture à l’eau de toutes les couleurs pour la peinture. Pour ma part je reste dans le traditionnel.

Les pinceaux sont soit en poils de chèvre (pour les grandes surfaces), soit en poils de loups (pour la précision, donc les traits fins) soit un mélange des deux.

Les supports sont traditionnellement du papier de riz mais le papier spécial aquarelle (300g/m²) peut convenir. On peut également peindre sur de la soie spéciale (Juan) mais c’est un support très fragile.

 

L’encrage

En dessin, l’encrage est la technique qui consiste à surligner une esquisse, généralement effectuée au crayon graphite et appelée crayonné, par une couche noire plus précise, généralement à l’encre de Chine.

Cette technique est notamment utilisée en bande dessinée, en dessin animé traditionnel, ainsi qu’en illustration.Elle précède l’étape de mise en couleur, si l’œuvre finale est colorée.
Si l’encrage est fait sur le même support que les traits de crayons, ces derniers sont ensuite gommés, ce qui ne laisse apparaître que le trait à l’encre de Chine.

Aujourd’hui, certains dessinateurs préfèrent scanner le crayonné et faire un encrage numérique par ordinateur.
Pour ma part, je préfère le faire sur le papier.

 

Le dessin au graphite

La technique du dessin au graphite, consiste à réaliser un dessin uniquement avec des crayons noirs dit graphites. Généralement, on pose les bases avec un crayon HB, puis en fonction du rendu souhaité, on travaille avec des crayons 2H à 9B.

Pour ma part j’utilise des crayons 2H, HB, 4B, 6B, et 9B. La gomme mie de pain et l’estompe sont également mes outils de prédilection pour le dessin réaliste.

A savoir, réalisés d’après un modèle ne signifie pas qu’ils doivent être identiques à celui-ci, chacun possède sa manière de traiter un sujet et une sensibilité différente des autres.
D’ailleurs beaucoup de grands artistes ne reproduisent pas tel quel les sujets qu’ils traitent.